3idkom Mabrouk 2013


Ce putain de blog prend la poussière, ça fait chier. Mais bon qu’est-ce qu’on y peut ? 3idkom Mabrouk touça touça la famille les amis, les formules censées t’envoyer au paradis etc.. Chacun met ce qu’il veut, évitons les messages impersonnels.

Après une bonne nuit de sommeil matinal (dormi à 7h réveil à 10h) quelle ne fut pas ma joie de découvrir que les affaires courantes et inhérentes à ce genre de matinée ont déjà été expédiées. Tant mieux ça me fera moins de têtes à saluer. Sauf que de son côté la mère gueulait, et les jours de fêtes la mère gueule pour un oui ou pour un non. Le spectateur lambda voyant la mère s’agiter dans tous les sens les jours de fête croira surement à l’arrivée imminente d’un VIP, il n’en est rien, le mystère restera entier je pense, et la vérité restera ailleurs… Bien sûr j’y étais pour quelque chose à ces coups de gueule matinaux, je ne sais pas trop quoi mais j’avais une part de responsabilité la dedans, je sais pas quelle part exactement, mais c’est comme ça et puis c’est tout. En guise de représailles, j’eus droit à une liste de corvées longue comme le bras. En les effectuant je maudissais le sort qui m’avait fait humain, me refusant par la même l’utopique condition de mouton !

C’est un peu plus tard que les choses se sont améliorées : La préparation des brochettes. Moment privilégié ou l’on palpe de l’organe vital, ou on coupe, on taille et on pique, le tout dans une ambiance bon enfant, couteaux à la main, de l’hémoglobine partout… Je suis pas psychopathe ! Moment rare de détente car je peux courser mon frère, un foie à la main et le voir détaler à toutes jambes. Ou encore mieux, lui demander de plonger la main et de prendre le cœur ou un poumon contre une certaine somme d’argent que je n’ai évidemment pas. Voir dans son regard le combat sans merci entre la répugnance ancestrale qu’il éprouve pour ces textures molles et cramoisies et la promesse du butin si jamais il arrivait à se défaire de son dégout… il n’y est fort heureusement jamais parvenu et dieu merci d’ailleurs, je suis déjà assez désargenté comme ça!

Bref un peu de sérieux, retournons à nos brochettes. C’est donc quelques brochettes plus tard que la mère se pointe un balai à la main à marmonner je sais pas trop quoi à propos d’un fils soi-disant trop bordélique. Le paternel, ne résistant pas à la tentation, lui lâcha une petite pique pour détendre l’atmosphère et la faire rigoler un coup, et je décidai de l’approuver dans sa démarche et de confirmer moi-même, abondant dans son sens. Nous reçûmes pour toute réponse un coup de balai dans la gueule chacun. Ce n’est pas que ma momon ne communique pas, c’est juste qu’elle trouve qu’un coup de balai c’est plus rapide qu’une phrase quand on bosse dans l’urgence. Et puis aussi, des fois, elle pense qu’un coup de balai vaut mieux que mille discours, mais gardez ça pour vous !

Vint l’heure du festin, le moment ou l’homme devient tigre, et je peux vous dire que je souffre. Je sais pas si vous connaissez cette sensation ou on croit être à sa limite et puis après un verre d’eau on se dit: « ah bah en fait non je peux continuer ». Alors que, en fait, non il fallait s’arrêter ? C’est exactement comme ça que je me sens, comme quelqu’un qui réalise qu’il aurait vraiment dû s’arrêter !

Et c’est ainsi qui je me suis retrouvé à écrire ce truc. Pour passer le temps, et toute la bouffe qui va avec, sauf que, aucun des deux ne semble vouloir coopérer, ajoutez à ça des paupières de une tonne qui ne cherchent qu’à se fermer et vous saurez à peu près tout ce qu’il y a à savoir sur l’Aïd de cette Année.